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le blog de la famille G de Jemelle
27 décembre 2010

l'allaitement en mongolie

*L'allaitement maternel dans les terres de Gengis Khan.*

*
*

*Traduction de **Charlotte Yonge et de **Lysiane *

De Ruth Kamnitzer

*
*

*Que serait l’allaitement dans un endroit où tout le monde le pratiquerait ?
Une Canadienne vivant en Mongolie en a fait l’expérience.*

En Mongolie, un dicton local dit que les champions de lutte sont allaités au
sein pendant au moins 6 ans. Une référence qui en dit long dans un pays ou
la lutte est le sport national !

Je suis partie vivre en Mongolie quand mon premier enfant n’avait que 4
mois, et j’y ai vécu jusqu’à ses 3 ans.

Élever mon fils ses premières années de vie dans un environnement où les
regards sur l’allaitement maternel sont radicalement différents des normes
dominant en Amérique du Nord, m’a ouvert les yeux sur une vision totalement
différente de celle que j’aurais pu avoir chez moi.

Non seulement les Mongols allaitent longtemps, mais ils le font avec plus
d’enthousiasme et avec moins d’inhibition que quiconque d’autre au monde que
j’ai jamais rencontré. En Mongolie, le lait maternel n’est pas seulement
pour les bébés. Le lait de mère n’est pas seulement une question de
nutrition et ce n’est certainement pas un sujet tabou ! Après tout, c’est ce
dont est fait Gengis Khan.

Comme beaucoup de jeunes mamans, je n’avais pas beaucoup réfléchi à
l’allaitement avant d’avoir un enfant. Mais quelques minutes après que mon
fils Callum pointa le but de son nez, il s’accrocha à mes seins et sembla
par la suite être déterminé à ce que ça n’arrête jamais. J’ai eu de la
chance parce que l’allaitement maternel à démarré facilement pour moi. Je
n’ai jamais eu de crevasses, et rarement les seins engorgés. Mais dans ma
tête, les choses n’étaient pas aussi simples.

Autant j’aimais mon bébé, et valorisais le lien de l’allaitement maternel,
autant par moment, je le trouvais pesant.

Je n’ai pas été préparé à l’ampleur de mon amour pour lui, ou à l’intensité
de son besoin pour moi et moi seule, et de mon lait.

« Ne le laissez pas faire de vous une tototte humaine ! » m’avait avertie
une infirmière canadienne à peine quelques jours après la naissance de mon
fils alors qu’il tétait des heures d’affilée.

Mais alors que je parcourais toutes les raisons possibles de ses pleurs…
Gaz, couches mouillé, sous stimulation, sur stimulation ? Je finissais
généralement par donner le sein a nouveau, je me demandais si j’agissais au
mieux et je me mettais constamment en doute.

Puis, j’ai déménagé loin du Canada, en Mongolie ou mon mari faisait une
étude sur la faune. Là-bas les bébés sont constamment enveloppés dans
d’épaisses couvertures, ficelés comme des paquets qu’on aimerait ne pas voir
tomber en morceaux si on les envoyait par la poste. Quand le paquet murmure
on lui met le sein dans la bouche. Les bébés ne sont pas changés très
souvent, on ne les fait jamais roter, leurs mains ne sont pas disponibles
pour attraper un hochet et on ne les met jamais à plat ventre.
Ils restent enveloppés pendant au moins 3 mois et chaque fois qu’ils font un
bruit, ils sont mis au sein.
Ce fut très intéressant pour moi !
A l’âge de 3 mois, les bébés canadiens ont déjà une vie sociale. Certains
prennent des cours de natation, d’autres apprennent même a s’auto-apaiser.
J avais supposé qu’il y avait de nombreuses raisons aux pleurs des bébés et
que mon rôle était de les comprendre et de leur trouver une solution mais en
Mongolie il n y a qu’une seule solution : le sein. Alors j’ai fait pareil !

*Un sein fonctionel en ville*
Au Canada une certaine mystique entoure encore l allaitement mais, en
réalité, on n’y est tout simplement pas habitué ! L allaitement se passe à
la maison, dans des groupes de mères, parfois dans des cafés mais on le voit
rarement en public et nous n’avons pas le souvenir d’avoir été allaités
nous-mêmes .Cet acte privé entre la mère et l’enfant est, le plus souvent,
accueilli par un silence et un regard  détourné. Comme les regards envers
les démonstrations publiques d’amour de couples. Ce n’est pas vraiment
tabou, juste un peu troublant et poliment ignoré. Puis lorsque l’angélique
nouveau-né devient, lui même un bambin, avec l’intention précise de faire
savoir exactement ce qu’il fait, et comment, alors les regards sont
détournés un peu plus rapidement, et parfois même sous des sourcils froncés.

En Mongolie, quand on allaite, on n’est pas envoyé vers les toilettes
publiques ou les « salles de repos pour femmes » mais on est en plein milieu
de la scène.

Le pratique des Mongols est d’allaiter partout, n’importe où, à n’importe
quel moment. Ce fait, couplé avec le fait que les Mongols vivent en grande
proximité entre familles fait qu’à peu prés tout le monde est familier avec
la vision des seins « fonctionnels ». En Mongolie, tout le monde était
heureux de voir que j’allaitais à leur façon (ce qui est bien sur, la bonne
façon de s’y prendre !)

Quand j’allaitais au jardin public, les grands-mères me régalaient avec les
anecdotes des douzaines d’enfants qu’elles avaient allaités. Quand
j’allaitais dans les taxis, les chauffeurs me jetaient un regard complice,
en levant leur pouce et m’assuraient que mon fils allait bien grandir, et
être un bon lutteur. Quand je faisais le marché, avec mon fils scotché au
sein, les vendeurs me faisaient de la place à leur stand et encourageaient
Callum à boire bien et beaucoup !

Au lieu de détourner leurs regards, les gens se penchaient en avant, tout
prés de mon fils qui tétait pour lui donner un bisou sur la joue ! Si jamais
Callum lâchait le sein en réponse, et que mon lait jaillissait en plein
milieu d’une éjection, personne ne manifestait le moindre signe de gène.
Simplement ils ont essuyaient leurs nez, et riait de satisfaction pour mon
fils, visiblement bien nourri !

Depuis les 4 mois de mon fils, jusqu’à ses 3 ans, que j’aille n’importe où,
j’entendais le même discours : « L’allaitement maternel est la meilleure
aliment pour votre fils et le meilleur chose pour vous. ». L’approbation
permanente, constante, m’a fait sentir que je faisais une chose très
importante, qui comptait pour tout le monde. Exactement le genre
d’applaudissements publics dont chaque jeune mère a besoin.


*L’arme secrete de chaque mère paresseuse. *

Quand Callum a eu 2 ans, j’ai pris conscience de l’étendue de l’utilité de
l’allaitement maternel. Rien n’endort un enfant aussi rapidement, ni ne
rompt l’ennui des longs voyages ou du temps passé dans les files d’attentes,
ni ne calme une tempête de frustration aussi vite qu’un peu de lait chaud de
maman. L’allaitement maternel est l’outil de parentalité le plus efficace
et, à l’âge de 2 ans, j’avais l’impression que je l’utilisais a sa pleine
puissance mais les Mongols, l’utilisent a un niveau bien supérieur.

Pendant les rudes hivers, enfermé dans les Yourtes pour éviter le froid
glacial, j’ai passé de longues heures, avec ma copine Tsetsgee. Ce fut une
expérience très riche pour moi car cela m’a fait comprendre que la
parentalité varie en fonction de la culture, mais la biologie reste la même.

Dés le début d’un désaccord  entre nos bambins, au sujet de jouet ou autre
chose, ma première réaction en tant que Canadienne, était de ramener la paix
en distrayant Callum, mon fils, avec un autre jouet, tout en expliquant les
principes de partage.

Cette technique prend du temps, nécessite un effort, et son taux de réussite
n’est que de 50%. Lors des tentatives ratées Callum à l’âge de 2 ans, ne
comprenant pas les principes de partage, se mettait très en colère. Sa
frustration se manifestant par des hurlements et des efforts pour se libérer
de mes bras. Alors, je le prenais dans mes bras, le berçais et lui proposais
le sein.

Tsetsgee, elle, avait une approche typiquement Mongole : dés le premier
murmure de mécontentement, elle soulevait son T-shirt, et commençait à
balancer ses seins avec enthousiasme en appelant son fils, « viens vers
maman mon chérie, regarde mon amour ! Regards ce que maman a pour toi ! ».
Alors son fils regardait droit vers ses aréoles comme une cible, et
systématiquement quittait la scène de désaccord et trottinait vers elle.

*Son taux de réussite était de 100%. *

Époustouflée par son taux de réussite, j’ai appliqué la même méthode!

Voilà, nous étions deux jeunes mères, agitant nos seins comme deux
strip-teaseuses en compétition, tentant de gagner la faveur d’un client !

Si les grand-mères étaient présentes, elles entraient dans la compétition.
Les pauvres bambins ne savaient pas quelle paire de seins choisir : la
plénitude et la douceur des seins de leur propre maman ou les vieux gants de
toilette de leur grand-mère adorée qui tentaient de gagner la reconnaissance
et l’appréciation de leurs petits-enfants ? Quelquefois, les grands-pères,
essayaient de rentrer dans la compétition en pinçant dans leur main, leurs
faibles masses de graisses, enviant les seins des femmes pour leur
efficacité.

Je ne peux même pas imaginer une seconde, les mères des réunions LLL osant
les mêmes techniques de négociation de paix avec leurs enfants.


*Quand ils marchent et parlent et passent leurs examens ? *

Lors des cours de préparation à la naissance que j’ai suivi dans la petite
ville du Canada, où Callum est né, l’allaitement avait été présenté par le
biais d’une vidéo montrant une Suédoise particulièrement sportive, allaitant
son bambin au milieu de sa journée de ski. Les futures mamans ont été très
secouées. Bien sûr, allaiter un bébé c’est bien, mais quand ils marchent, et
parlent, hors de question ! C’était la réaction du groupe, mais moi, je ne
savais pas trop en penser.

Je fut surprise à mon tour quand, un jour, une de mes jeunes amies Mongole
m’a dit qu’elle avait tétée jusqu’à l’âge de 9 ans. J’étais sidérée ! Au
départ. j’ai pris ça pour une blague. Plus tard, mon fils s’est sevré peu
après ses 4 ans. Rétrospectivement, donc, je me trouve un peu dans
l’embarras du faite que j’ai été incrédule à l’époque.

Bien que 9 ans soit un âge bien avancé pour téter sa mère même sur une
échelle mongole, ce n’est pas un cas unique ou exagéré sur une échelle
planétaire.


Bien que le thème du sevrage naturel, entamé par l’enfant, ne soit pas un
sujet facile à aborder avec les Mongols à cause de la barrière de la langue,
il semble que ce soit la norme en Mongolie.

Je n’ai jamais rencontré une maman qui allaitait en « tandem » ou qui
pratiquait le « co-allaitement » ce qui m’avait surpris à l’époque, mais il
faut dire que les naissances sont bien espacées. La majorité des enfants se
sèvrent entre 2 et 4 ans. (* note 1) En 2005 selon UNICEF 82% des enfants en
Mongolie tétaient toujours à l’âge de 12 et 15 mois et 65% tétaient encore à
20 et 23 mois. Typiquement, le dernier-né, sans nouvelle grossesse, continue
de téter sans limite d’âge. Voilà ce qui explique donc l’allaitement
maternel jusqu’à l’âge de 9 ans de mon amie Mongole. Si on croit à la
sagesse des Mongols, la durée de l’allaitement maternel est directement
corrélée au succès à la lutte !

À l’âge de 3 ans, Callum tétait encore avec le même enthousiasme qu’un
nouveau né et je me demandais comment le sevrage naturel allait être
possible. Je me demandais quels étaient les motifs de sevrage des enfants.
Beaucoup de mamans disaient que leurs enfants n’étaient plus intéressés par
le sein. D’autres disait que la pression des autres enfants jouaient un
rôle. (il est vrai que j’ai entendu certains enfants en provoquer d’autres,
en leur disant sur un ton moqueur « tu veux téter ta mère ?! » de la même
façon que j’entends les enfants Canadiens se traiter de « poule mouillée ».

De plus en plus souvent, les contraintes professionnelles forcent un sevrage
du sein plus tôt qu’il n’aurait eu lieu naturellement. Les enfants passent
souvent les étés à la campagne pendant que leur mère allaitante reste en
ville pour travailler. Souvent, les séparations prolongées font tarir la
production de lait. Ma copine Buana, qui a aujourd’hui 20 ans, m’a expliqué
comment elle a réussi sa carrière de téteuse médaille d’or. « j’ai grandi à
la campagne. On vivait dans une yourte, traditionnelle. Ma mère m’a toujours
dit de bien boire son bon lait parce que c’était très bien pour ma santé. Je
pensais que tous les enfants de 9 ans tétaient leur mère. Quand j’ai
commencé le collège, loin de la maison, j’ai arrêté de téter. » Puis elle me
regarda droit dans les yeux et elle me dit avec un clin d’œil « mais j’aime
bien le boire de temps en temps. »

*Passez le lait s’il vous plait. *

Dans ma perception de l’évènement, le sevrage du sein se passait de façon
relativement simple, sur le plan technique. J’imaginais que les tétées
allaient décroître en nombre et en fréquence, et continuer ainsi jusqu’à ce
que mon enfant oublie complètement de téter. Mon lait allait se tarir et ce
serait la fin de l’histoire. La boutique fermerait ses portes.

En Mongolie, eux, le sevrage ne se passe pas tout à fait comme ça.

En discutant sevrage avec ma copine Naraa, je lui ai demandé l’âge auquel sa
fille, âgée de 6 ans à l’époque s’était sevrée. Elle me répondit « À l’âge
de 4 ans. Je fus très triste, mais ma fille ne voulait plus téter. » Puis
Naraa me dit que la semaine précédente, sa fille était rentrée d’un séjour
prolongé à la campagne avec ses grands-parents et qu’elle avait voulu téter.
Naraa en fut heureuse et me dit « je pense que je lui ai beaucoup manqué.
C’était bien, c’était beau. Bien sûr, je n’avais plus de lait, mais cela n’a
pas dérangé ma fille. »

Si sevrage par définition veut dire qu’on ne tète plus jamais le sein de sa
mère, alors les Mongols ne sont jamais vraiment sevrés. Voici une pratique
culturelle qui m’avait étonnée.

Si une maman a un engorgement et qu’un  bébé ne se trouve a portée de sa
main, elle fait le tour de tous les membres de sa famille peu importe leur
âge ou leur sexe, en leur demandant s’ils veulent bien boire un peu
d’élixir !

Souvent une femme va exprimer un bol de son lait pour son mari, en guise de
gâterie, ou en laisser au frigo pour que quiconque puisse se servir.

Bien qu’on ait toutes dégusté notre propre lait pour une raison ou une
autre, ou qu’on l’ait fait goûter a nos partenaires,  ou peut-être ajouté à
un café en cas d’urgence, je ne pense pas que beaucoup d’entre nous en aient
bu très souvent.

En revanche, chaque Mongol a qui j’ai pu poser la question de savoir si il
ou elle aime le lait maternel, m’a systématiquement répondu par
l’affirmative. La valeur du lait humain est si célèbre et si fermement
ancrée dans leur culture qu’il est considéré bon, non seulement pour les
bébés, mais bon tout court.

Le lait humain est souvent utilisé pour ses effets médicinaux, donné aux
personnes âgées, en traitement « tous usages » et utilisé pour guérir la
conjonctivite, aussi bien que pour rendre (paraît-il) le blanc des yeux plus
blanc, que pour rendre le marron plus foncé.


*Une copine Occidentale qui tirait son lait au travail avait laissé le
récipient contenant son lait dans le frigo commun sur son lieu de travail
pendant la journée. Elle l’a récupéré à moitié vide. Elle a ri en disant
« Ce n’est qu’en Mongolie qu’on peut soupçonner ses collègues de bureau
d’avoir bu son lait ! ». *

Avant tout, je pense que les Mongols boivent le lait maternel pour le goût.
Une copine Occidentale qui tirait son lait au travail avait laissé le
récipient contenant son lait dans le frigo commun sur son lieu de travail
pendant la journée. Elle l’a récupéré à moitié vide. Elle a ri en disant
« Ce n’est qu’en Mongolie qu’on peut soupçonner ses collègues de bureau
d’avoir bu son lait ! ».* *

S’intégrer dans une autre culture a pour effet perturbant de se forcer a
réévaluer son propre culture. Je ne sais pas comment j’aurais vécu
l’allaitement de mon fils chez moi, dans mon propre pays. La véritable
avalanche de soutien et renforcement que j’ai reçue en Mongolie et
l’acceptation voire le respect total de l’allaitement en public  m’a tout
simplement époustouflée et m’a donné la confiance et la liberté de nourrir
et d’élever mon fils de la manière que je sentais comme étant la meilleure
pour lui et pour moi, sans qu’on mette des bâtons dans les roues.

Il y a bien sûre, des différences évidentes dans les normes d’allaitement,
(fréquence, la durée etc.) mais j’ai fini par comprendre qu’il y en avait
une plus grande dans notre approche de la parentalité et nos définitions de
l’autonomie, et de l’indépendance.


*En Mongolie, l’allaitement maternel n’est pas pas considéré comme une
« dépendance » et le sevrage n’est pas un but. *


En Amérique du nord, nous valorisons tant l’indépendance, que cette attente
à une influence avec notre façon d’élever nos enfants. Nos discussions en
tant que parents sont toujours basées sur les étapes du développement de
l’enfant. Tels que l’alimentation solide, le nombre de tétées par jour, et
de nombre d’heures de sommeil et la durée maximale de séparation tolérée.

Même si nous ne nous posons pas ces questions, il est difficile d’échapper à
leur impact. Il existe un véritable marché de l’équipement pour bébé qui
envoie un message très clair dont le but est que l’enfant se passe de sa
mère. Le message est très clair.

En Mongolie, l’allaitement maternel ne signifie pas dépendance et le sevrage
du sein n’est pas un but. Les Mongols savent que leurs enfants vont grandir.
En réalité, le Mongol moyen, âgé de 5 ans, est beaucoup plus indépendant de
sa mère que n’importe quel enfant occidental, allaité au sein ou pas. Il n’y
a pas lieu de faire une course au sevrage.


Élever mon fils en Mongolie m’a permis de me rendre compte qu’il y avait en
vérité des millions de façons de faire, et que j’avais l’embarras du choix.
Pour la durée de « carrière de téteur » j’ai dû faire face a une multitude
de défis, essayer et laisser beaucoup d’idées reçues et de pratiques
populaires jusqu’à ce que je trouve mon propre style. Je suis ravie d’avoir
allaité Callum aussi longtemps. Je n’aurais jamais cru qu’il allait téter 4
ans ! Je suis convaincue que l’allaiter est le meilleur investissement que
j’aie pu faire pour mon fils et que l’allaitement jusqu’à son sevrage
naturel aura un effet permanent sur sa confiance, sa personnalité, le fait
qu’il se sent en sécurité ainsi que sur notre relation mère-fils. Puis quand
il gagnera la médaille d’or en lutte, j’attendrai qu’il me remercie.

°Note : 1 : Unicef Childinfo : « Monitoring the Situation of Children and
Women, Infant and Young Child Feeding 2000-2007» (January 2009)
www.childinfo.org/breastfeeding_countrydata.php


Article original de Mothering Magazine. N° 155 juillet-aout 2009

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